Associé, Président, Canada

Au cours des derniers mois, en plus des diverses annonces sur les tarifs venant des États-Unis, le Canada a fait face à de l’incertitude quant au leadership du pays. La venue d’un nouveau premier ministre apporte plus de certitude et donne un nouvel élan.
Il va sans dire que le manque de clarté des derniers mois, que ce soit en termes de leadership ou de tarifs douaniers, a incité les entreprises à appuyer sur « pause ».
Les occupants et les investisseurs tentent de mesurer les effets des tarifs et d’un nouveau gouvernement au Canada. Le nouveau gouvernement maintenant en place sera en bonne posture pour aborder les défis des tarifs douaniers sur nos relations avec le gouvernement américain ainsi que d’autres partenaires commerciaux dans le monde. En Alberta, par exemple, le bouton « pause » a moins à voir avec les tarifs qu’avec le nouveau gouvernement. Le résultat de cette élection en Alberta est important, étant donné les répercussions des politiques fédérales sur cette province. Nous espérons que le Premier ministre Carney saura renforcer les liens avec nos concitoyens dans cette importante partie du pays.
Bien que d’autres défis pourraient surgir avec un gouvernement libéral minoritaire plutôt que majoritaire, je vois un grand potentiel pour que Mark Carney et Pierre Poilièvre mettent de côté leurs différends politiques et idéologiques et choisissent plutôt de trouver un terrain d’entente au profit de la force et de la résilience du Canada. Après tout, leurs partis partagent effectivement certaines idées.
En outre, les deux partis ont promis d’éliminer la Taxe sur les produits et services (TPS) pour l’achat d’une première maison de moins d’un million de dollars. Les deux partis se sont aussi engagés à réduire les impôts pour la classe moyenne, ce qui favorisera les dépenses à la consommation. Pour ce qui est des infrastructures en énergie, les deux chefs ont dit qu’ils créeraient un guichet unique pour accélérer l’approbation et la construction de grands projets. Les deux chefs croient aussi que le Canada devrait se concentrer sur l’énergie, ce qui profitera à l’économie de l’Alberta et augmentera aussi la sécurité énergétique du Canada. Qui plus est, Libéraux comme Conservateurs font la promotion d’une gestion gouvernementale plus efficace et d’une réduction des formalités administratives excessives.
Délais de permis de construction (jours)
Pays de l'ODCE

Il est clair que les Canadiens veulent du changement. Nos jeunes, surtout, veulent du changement et que nos gouvernements abordent la pénurie de logements, les obstacles au commerce interprovincial, la réduction des dépenses gouvernementales et investissent mieux pour la prospérité de nos concitoyens; en somme, qu’ils établissent des conditions gagnantes pour le Canada, que ce soit en affaires, en éducation, en immigration, tous les domaines qui affectent notre capacité de croître et prospérer. N’oublions pas que notre PIB par habitant a été anémique ces dix dernières années et que nous devons saisir l’occasion de le faire croître.

Félicitations au Premier ministre Carney. Il présente une feuille de route impressionnante, ayant occupé des postes internationaux de haute voltige, comme Gouverneur de la Banque du Canada et ensuite de la Banque d’Angleterre. Il a un parcours exceptionnel dans le milieu des affaires avec Goldman Sachs et Brookfield. C’est quelqu’un qui peut nous guider afin de créer de nouvelles alliances commerciales et politiques. Comme premier ministre, il pourra explorer et bâtir de nouvelles relations pour le Canada.
Au dernier trimestre de l’an dernier, on entrevoyait l’année 2025 avec confiance. La reprise en immobilier commercial et dans l’économie en général est d’ailleurs toujours sur les rails. Le taux de chômage est faible et l’inflation est sous contrôle, pour le moment. Beaucoup de facteurs favorables nous menaient vers une reprise immobilière en 2025.
Les élections aux États-Unis et leur nouvelle classe dirigeante ont causé de l’instabilité, apportant de l’incertitude. Pourtant, au premier trimestre, on constate que les entreprises à moyenne et forte capitalisation, du côté des occupants comme des investisseurs, continuent de prendre des décisions à long terme. Les politiques commerciales n’affectent pas autant leur prise de décisions que celles d’entreprises de plus petite envergure. Ces dernières se montrent plus prudentes.
Ajoutons à cela de solides éléments fondamentaux comme une faible inflation et des taux d’intérêt à la baisse et on obtient une combinaison gagnante pour notre industrie.
Les conditions pour le marché des bureaux sont plus favorables qu’elles pourraient porter à croire. Les petites transactions suivent leurs cours même dans les conditions actuelles. En particulier, des acheteurs privés locaux sont actifs, encouragés par le potentiel d’appréciation immobilière par rapport aux valeurs actuelles. Les actifs de bureaux dans les banlieues ont fait bonne figure. L’accès aux bassins d’employés potentiels des banlieues est un élément qui est pris en considération. De nombreux marchés locatifs connaissent une absorption positive récente, ce qui signifie qu’il y a plus de locaux qui se louent qu’il y en a qui sont libérés. Il y a peu ou pas d'offre à l'horizon, tandis que l'élan du retour au bureau se renforce. Nous voyons la lumière au bout du tunnel. C’est pourquoi je pense qu’il s’agit d’une catégorie d’actifs à surveiller si vous êtes un investisseur patient.

Or, les transactions d’envergure ont ralenti de manière significative. En général, le capital reste plus restreint pour les immeubles de bureaux et continue de favoriser les actifs multirésidentiels, où les emprunteurs choisissent le financement conventionnel plutôt que celui assuré par la SCHL en raison de la flexibilité supplémentaire au stade de stabilisation. Globalement, les développeurs de toutes les classes d'actifs abordent prudemment l'espace qu'ils souhaitent livrer sur le marché, maintenant que les taux d'intérêt sont plus bas.
Faites signe à Mark Fieder pour apprendre plus.
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